Si l’association des deux péchés capitaux de gourmandise et de luxure peut surprendre au premier abord, elle se justifie d’après l’étroite similitude des mécanismes qui les gouvernent. Les plaisirs du ventre et du bas-ventre, bien qu’ils soient certes distincts et que les premiers soient ordinairement plus modérés que les seconds, sont en effet, complices dans le crime : ils aspirent à l’assouvissement d’un désir immodéré de posséder, de s’assimiler, d’assouvir une faim pour le plaisir des sens.